Maniac de William Lustig 1980
Avec :
- Joe Spinell: Frank Zito
- Caroline Munro : Anna D’Antoni
- Abigail Clayton : Rita
- Kelly Piper : Nurse
Origine : USA
Durée : 87 Min
Ayant eu de gros problèmes avec sa mère au cours de son enfance, Frank Zito, un dangereux maniaque, très atteint psychologiquement, part en croisade contre le sexe, parle à sa mère qui est morte, habille des mannequins de cire avec les scalps de ses victimes. Chaque nuit, il va traquer de nouvelles proies. La police enquête mais le maniaque reste introuvable et continue d’ensanglanter les nuits de New-York… (Résumé : Source : Horreur.com)
9 Mars 1982 : Il aura fallu attendre deux ans et l’arrivée de la gauche au pouvoir pour que les spectateurs français puissent enfin découvrir sur grand écran, ce désormais classique du genre.
Bloqué par la censure pour son extrême violence, ce film n’avait pu connaitre jusque là qu’une sortie vidéo dans la mythique collection René Chateau : les films que vous ne verrez jamais à la télévision.
Libéré par Jack Lang, au même titre que « Massacre à la Tronçonneuse » et « Mad Max », Maniac débarque donc sur les écrans précédé d’une réputation sulfureuse que ne s’avèrera pas usurpée.
Le film est en effet, d’une violence rare, appuyée par une mise en scène axée sur une caméra subjective, permettant au spectateur de rentrer dans la peau du tueur.
Ce parti pris qui peut être qualifié de malsain, ne fait qu’accentuer le sentiment de malaise soutenu par une bande son angoissante et extrèmement travaillée. Impossible de passer outre les effets sanglants du maitre Tom Savini, particulièrement impressionnants.
Incarné par un Joe Spinell habité, le « Maniac » est un personnage détruit par une enfance malheureuse, se vengeant sur les prostituées qu’il croise. Vivant dans un taudis entouré de mannequins de plastiques, Spinell est seul face à sa folie. Une folie ultra violente comme en attestent les différentes scènes de meurtres, plus impressionnantes les unes que les autres.
La scène finale, traumatisante, dépasse tous les excès.
Sombre, angoissant (New York n’a jamais été filmée de manière aussi « noire »), ultra gore, et interprété de manière magistrale par Spinell (pourtant constamment sous alcool), Maniac reste aujourd’hui un modèle du genre.
Bref, un film véritable film culte.
Maniac
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